Rêvé par Valérie Fourneyron, les Québecois l’ont fait. Les médecins de cette province canadienne prescrivent désormais du sport à leurs patients, notamment en complément de médicaments.
En France, la députée PS Valérie Fourneyron (Cf. photo), ministre des Sports de 2012 à 2014, avait proposé dans le projet de loi de santé en avril dernier un amendement pour encourager les médecins à prescrire des activités physiques adaptées aux personnes souffrant d’affections de longue durée. Il avait été adopté à la quasi-unanimité.
Dans ce domaine, le Québec a pris une longueur d’avance sur l’Hexagone. Première mondiale révélée par Radio-Canada et repris par le journal L’Humanité, 9 000 généralistes de la province québecoise recevront de nouvelles ordonnances à distribuer aux patients. Ils seront à même de prescrire aux patients qui en auront besoin une quantité d’activité physique à effectuer en complément d’un traitement. L’objectif est d’améliorer la prévention et l’état de santé. Seul bémol, l’Etat ne remboursera pas l’inscription à des activités physiques. En France, certaines villes comme Strasbourg et Biarritz notamment militent pour imposer ces idées de « sport sur ordonnance ».
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