L'U NION nationale des associations de soins et services à domicile (UNASSAD) dénonce « l'inertie des pouvoirs publics successifs » devant la situation « dramatique » du secteur et réclame des « mesures effectives ».
« Les financements publics insuffisants (entraînent) une précarisation des emplois et une fragilité pour les structures », affirme l'UNASSAD. Le secteur concerne plus d'un million de personnes et de familles aidées et 120 000 salariés dans la branche professionnelle, selon l'organisation.
L'UNASSAD réclame « des mesures effectives dès 2001 : financement des accords de branche sur les 35 heures, amélioration du financement des prestations existantes, et tout particulièrement l'aide ménagère à domicile de la Caisse nationale d'assurance vieillesse, formation, indemnités, difficultés de recrutement... »
Modes de financement à revoir
L'association insiste sur la « professionnalisation accrue » du secteur. « Des objectifs doivent être définis et mis en application dans le domaine de la formation et de la qualification des salariés », selon l'UNASSAD.
« La gestion des structures d'aide à domicile doit, elle aussi, être soutenue, améliorée et facilitée », ajoute l'union.
« Pour cela, les modes de financement sont à revoir entièrement, notamment les tarifs basés sur l'heure d'intervention et qui négligent les temps de coordination, d'accompagnement, de développement des compétences. »
Toutefois, le projet de l'allocation personnalisée à l'autonomie (APA, présentée le 13 février par Elisabeth Guigou) « comporte des dispositions tout à fait positives », selon l'UNASSAD.
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