CONGRES HEBDO
STANISLAS (Suivi temporaire annuel invasif de la santé des Lorrains assurés sociaux) a pour principal objectif d'étudier l'influence de l'environnement sur l'expression des gènes.
Entre janvier 1994 et août 1995, 1 006 familles comprenant deux parents accompagnés d'au moins deux enfants biologiques de plus de 8 ans ont été recrutées. Ces familles devaient être d'origine européenne et les différents membres exempts de pathologie chronique.
En 1999 et 2000, 752 familles sont revenues pour un nouvel examen de santé.
Les données de cette base d'étude sont celles de l'examen classique complétées par des mesures de nombreux phénotypes et d'une détermination d'un large panel de polymorphismes génétiques. Les données ont été recueillies par auto-questionnaires et interrogatoires ou par des personnels spécialisés.
Les premières exploitations font entrevoir des pistes intéressantes de gènes.
Ainsi, la concentration de l'ApoE varie selon le génotype qui est différent du nord au sud. La mesure du taux de l'ApoE devrait donc tenir compte du génotype.
De la même façon, l'étude de la cohorte STANISLAS montre qu'un facteur génétique permet d'expliquer 30 % de la variabilité de l'épaisseur de l'intima-media, considérée comme un facteur de risque athéroscléreux.
Actuellement, une trentaine de polymorphismes et 15 gènes ont été déterminés sur l'ensemble des 1 006 familles.
L'analyse devrait se poursuivre pendant encore de nombreuses années.
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