En dehors du coïtus interruptus, d'efficacité limitée, du préservatif et de la vasectomie, d'autres méthodes contraceptives plus confidentielles ont été testées :
— L'hyperthermie testiculaire (« slip chauffant » qui consiste à relever les testicules vers le corps pour augmenter leur température moyenne) a une base physiologique démontrée. Dans la vie réelle, le concept est moins probant et le port du sous-vêtement peut se révéler inconfortable ;
— La vaccination par un anticorps antispermatozoïdes se heurte au caractère aléatoire de la réversibilité de la technique, de la variation de la réaction interindividuelle et du risque d'auto-immunité ;
— La contraception hormonale par injection de testostérone, efficace, voit son utilisation limitée par la nécessité de réaliser des spermogrammes réguliers et ses effets secondaires ;
— Le gossypol, qui a une action antistéroïde vis-à-vis de la spermatogenèse, a soulevé une alerte de l'OMS sur sa réversibilité et sa toxicité.
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