Éditorial

Unis et innovants

Publié le 11/12/2017
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L’année 2017 aura été riche en avancées pour la radiologie. Les journées francophones de radiologie (JFR) 2017 en ont été le symbole. Outre les avancées scientifiques, cliniques et les progrès en imagerie médicolégale, une série de conférences a été consacrée au futur de la spécialité, avec une thématique clé : « votre radiologue en 2030 ». Abordant évidemment les questions inhérentes à l’intelligence artificielle, c’est aussi et surtout la position centrale des patients dans la radiologie moderne qui apparaît comme une clé de voûte.

La réforme du 3e cycle est entrée en application au 1er novembre 2017, objet de nombreuses négociations depuis plusieurs années. La nouvelle maquette met, au centre de la formation initiale, l’acquisition de connaissances et compétences par spécialité d’organe, pour répondre aux problématiques diagnostiques de plus en plus poussées, tout en garantissant une formation polyvalente de tous les internes. La radiologie interventionnelle (RI) « avancée » bénéficiera quant à elle d’une option dédiée, d’une durée de 2 ans, prolongeant le DES à 6 ans (sur le modèle chirurgical). La RI occupe une place centrale dans le parcours de soin des patients, avec des techniques de plus en plus avancées et efficaces (thrombectomie mécanique dans les AVC, radiologie interventionnelle oncologique…).

Enfin, l’inauguration de la nouvelle « maison de la radiologie » à Paris témoigne de l’unité de la profession, devant les problématiques multiples d’aujourd’hui et de demain, aussi bien dans la formation initiale et continue, la recherche et l’innovation, que dans les difficultés hospitalières et libérales.

La radiologie s’inscrit donc une fois de plus comme une spécialité dynamique, au cœur de toutes les filières de soins et aux avant-gardes des problématiques médicales modernes.

Cinquième année d'internat à Lille - coresponsable de la section junior de la SFR

Thibaut Jacques

Source : Bilan Spécialiste