C’est un nouvel épisode dans la saga judiciaire qui dure depuis 15 ans, concernant l’ancien maire de Vence (Alpes-Maritimes), Christian Iacono, accusé de viol par son petit-fils. Christian Iacono a été acquitté, le 25 mars dernier, en révision de son procès.
Ce matin, l’ancien maire annonçait, dans une interview accordée à « Lyon Capital », avoir déposé une plainte auprès du Conseil de l’Ordre des médecins contre les trois praticiens qui avaient « d’emblée orienté le dossier ».
Un diagnostic péremptoire
En 2000, le jeune Gabriel, alors âgé de 9 ans, avait accusé son grand-père de sévices sexuels et de viols, censés s’être produits à la villa de ce dernier entre 1996 et 1998, à Vence. Des accusations qu’il avait maintenues de façon constante pendant 11 ans, avant de se rétracter, en mai 2011.
Lors du procès en révision de 2014, la défense de Christian avait critiqué des médecins de Reims – ville où résidait l’enfant – qui avaient immédiatement conclu au viol, alors que d’autres expertises ultérieures ont estimé qu’il n’y avait pas de preuves formelles. « Quand j’ai examiné le dossier médical, j’ai vu que le médecin avait fait une erreur sur un diagnostic péremptoire et sur des éléments qui n’étaient pas suffisants pour faire un diagnostic de sodomie », affirme encore Christian Iacono, lui-même ancien radiologue.
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