Avant la reprise des discussions parlementaires au sujet du projet de loi sur l'aide active à mourir, un sujet me laisse perplexe : la demande répétée, en toute conscience de patients lourdement handicapés, suite à un accident de la voie publique et sans aucune récupération malgré des soins attentifs, qui ont bousculé les médias ces dernières années. Face à ces appels à mourir, profondément désespérés, et marquant la profonde déception envers l'échec des soignants, est-il prévu de transformer une mort révoltée en une mort héroïque, tirant d'un souffle de vie restant une survie miraculeuse de plusieurs personnes, par l'intermédiaire de dons d'organes, dans la plus grande tradition chrétienne, au profit du patient lui-même et de sa famille ?
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