Le sevrage médicalisé constitue une intervention médico-psycho-sociale globale, préparée et adaptée aux besoins du patient. Le projet de sevrage peut être différé afin de réunir des conditions psychosociales favorables. Le sevrage combiné du tabac est encouragé. L’organisation post-sevrage est systématiquement évoquée.
Seuls 10-30 % des patients relèveront d’un sevrage hospitalier : en cas de delirium/crises comitiales, de consommation à doses élevées de substances psychoactives, de syndrome de sevrage important, d’échecs répétés de sevrages ambulatoires, de comorbidités sévères, de contexte socio-environnemental défavorable, et dans le cas particulier de la grossesse. Dans les autres cas, le sevrage sera ambulatoire en structure spcéilaisée, car aussi efficace et moins coûteux.
La prescription de benzodiazépines n’est pas systématique. Sa posologie est adaptée à l’intensité du syndrome de sevrage (appréciation clinique ou score de Cushman), sans dépasser 7 jours.
Il existe également 2 schémas utilisant des doses fixes de diazepam10 mg :
•2à 4 cps/jour pendant 2-3 jours puis décroissance en 4-7 jours jusqu’à l’arrêt
• 6 cps le premier jour puis décroissance d’un comprimé par jour jusqu’à l’arrêt
La prescription de vitamine B1 est systématique car 30 à 80 % des alcoolo-dépendants présentent des signes cliniques et/ou biologiques de carence. En l’absence de malnutrition, la SFA propose 500 mg/j pendant 5 jours puis 250 mg/j pendant 2 semaines.
En cas de malnutrition, la voie parentérale est préférable.
La poursuite de la consommation d’alcool devrait entraîner un maintien de la prescription.
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