La perte de poids obtenue au moyen d’un régime hypocalorique bien prescrit est souvent transitoire. Après une stabilisation pondérale, la reprise pondérale et le retour au poids initial surviennent souvent quelle que soit la méthode utilisée et s’observent même après un coaching rigoureux. Elle semble d’autant plus fréquente que le régime est plus restrictif.
› Le maintien d’une balance négative entre les apports et les dépenses énergétiques conditionne le succès durable d’un régime mais cet objectif est difficile à réaliser parce que les contraintes diététiques sont de plus en plus mal tolérées au fil du temps, surtout si elles ne sont pas assorties d’une perte de poids à la mesure des efforts consentis. De fait le gradient énergétique diminue peu à peu en raison d’un phénomène d’adaptation à la réduction calorique qui est responsable d’une adaptation énergétique par réduction de la dépense énergétique plus importante que ne le laisse prévoir la variation de la composition corporelle : diminution du métabolisme de repos (au prorata de la perte de la masse maigre), diminution de l’activité physique spontanée et de la thermogénèse post-prandiale. Par ailleurs, la perte de poids donne faim.
› En cas d’amaigrissement insuffisant, il convient de réévaluer périodiquement la réalité et le niveau de la restriction calorique afin de réajuster les apports à la perte de poids et de soutenir les efforts diététiques par une approche comportementale.
› Le « yo-yo » pondéral est à éviter à tout prix non seulement parce qu’il majore le risque cardio-vasculaire mais aussi parce qu’il accroît l’inflation du tissu adipeux et favorise la perte pondérale aux dépens de la masse maigre lors des régimes restrictifs itératifs et augmente le risque de résistance à l’amaigrissement.
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