ÉTUDE DE CAS 8 : CONTRACEPTION ET MIGRAINE

Publié le 09/10/2015
Article réservé aux abonnés

Sandra, 22 ans, vient pour un renouvellement de sa contraception estroprogestative.
Au cours de la consultation, elle fait part de l’apparition de crises de céphalées qui se révèlent être de véritables migraines.


- Il faut chercher d’autres facteurs de risques chez Sandra (tabagisme, antécédents thrombo-emboliques..), des signes d’aura, et préciser de quel type de migraines il s’agit.

Le choix est fait en fonction de ces éléments:

En cas de migraine simple, sans facteur de risque, la CEP est possible mais l’arrêt de la pilule doit être conseillé en cas de céphalées persistantes, d’apparition d’une aura ou d’augmentation de la fréquence et de l’intensité des crises.

En cas de migraines avec facteurs de risque (tabac), la CEP ne peut être prescrite tant que le facteur de risque n’a pas été traité.

Si la migraine s’accompagne d’aura, la CEP est contre-indiquée. Dans ce cas une contraception progestative, l’implant ou le DIU sont à envisager.

En cas de migraine cataméniale, une CEP est possible, elle pourra être prescrite en continu si les céphalées persistent à l’arrêt de la plaquette.

Si une contraception progestative est décidée pour Sandra, le changement doit être initié dès le jour suivant la dernière pilule active (J21/J24 en fonction des pilules). Les comprimés inactifs sont jetés.



Source : lequotidiendumedecin.fr