-› Le risque évolutif des tumeurs localisées dépend de plusieurs facteurs. Selon la classification de Gleason, qui est la plus utilisée, il existe 5 grades de différenciation des adénocarcinomes de prostate. Le score théorique, coté de 2 à 10, est la somme des deux grades le plus fréquemment représentés dans la tumeur analysée. En pratique, seuls les scores de 6 à 10 sont utilisés. La classification de D'Amico considère trois critères : le stade clinique TNM, la valeur du PSA et le score de Gleason. Les critères de D’Amico définissent des groupes de patients homogènes selon le risque de récidive après traitement. On distingue ainsi 3 niveaux de risque de rechute biologique à 10 ans après traitement local : faible, intermédiaire et élevé (tableau 1). Ce risque de récidive après traitement local est respectivement < 25 %, de 25-50 % et › 50 %.
-› Parmi les autres éléments pronostiques à prendre en compte, la valeur initiale et la cinétique du PSA (vélocité et temps de doublement) sont des facteurs indépendants. Sur le plan histopathologique, outre le score de Gleason, on tient compte du nombre de carottes envahies (haut risque si › 50 % de biopsies positives), du pourcentage de cancer sur les biopsies (haut risque si › 30 %), et de l'envahissement éventuel de la capsule. On note également le statut ganglionnaire. De nombreux facteurs alimentaires et environnementaux ont été étudiés (sélénium, vitamine E, lycopènes, protéines du soja, régime riche en graisses animales…), mais aucun n'est pertinent en pratique clinique. L'obésité est associée à un taux de récidive biologique plus élevé après traitement local.
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