Quelques semaines avant son inauguration officielle, le centre hospitalier Alès-Cévennes ouvre ses portes aux professionnels de santé ce soir, et au grand public samedi. Construits à 300 mètres de l’ancien hôpital, qui date de 1958, et étendus sur une surface de 35 000 mètres carrés, les nouveaux bâtiments répondent aux normes environnementales les plus exigeantes. « Tout au long des 3,5 ans de chantier, et lors de son futur fonctionnement quotidien, les normes HQE ont été et vont être strictement respectées », assure Fabien Chanabas, directeur des Affaires Générales. Concrètement, outre une attention particulière portée au recyclage des déchets, le nouvel établissement de soins dispose d’une chaufferie au bois, alimentée par le territoire proche des Cévennes et de vastes et nombreux panneaux solaires, destinés à répondre en partie aux besoins en eau chaude et en électricité de l’hôpital.
Le confort offert aux patients est l’autre objectif majeur. Seules 14 chambres, sur un total de 292 lits, sont doubles. Toutes possèdent l’éclairage naturel. Mais climatisation et radiateur, vecteurs de bactéries, sont proscrits : un circuit d’eau court le long du plafond et du sol pour rafraîchir ou chauffer la pièce. La technologie de pointe assure à la fois la qualité médicale, avec les derniers scanners et techniques d’imagerie, d’anesthésie et de surveillance, et la qualité hôtelière, avec, notamment, l’accessibilité du téléphone, de la télévision et d’internet via un seul terminal tactile. Des efforts ont enfin été consentis du côté de la logistique (avec un groupement d’intérêt public dédié à la blanchisserie) et des cuisines où des diététiciennes élaborent des menus basés sur des produits frais locaux.
Les patients devraient être transférés dans les nouveaux locaux entre le 12 et 18 mai. L’ancien hôpital devrait être transformé en parking. Une ultime déconstruction qui s’inscrit dans un budget total de 130 millions d’euros.
Padhue : Yannick Neuder promet de transformer les EVC en deux temps
À Niort, l’hôpital soigne aussi les maux de la planète
Embolie aux urgences psychiatriques : et maintenant, que fait-on ?
« Les Flying Doctors », solution de haut-vol pour l’accès aux soins en Bourgogne