Le mouvement national des médecins urgentistes du secteur public débute mardi 15 octobre, à l’appel de l’organisation SAMU-urgences de France. À compter de cette date, la gestion de l’aval des urgences échoira à l’hôpital tout entier. Les urgentistes ont prévenu il y a plusieurs mois qu’ils cesseront de multiplier les appels pour trouver des lits dans les services d’hospitalisation, afin de se recentrer sur le soin.
Le Pr Pierre Carli a remis des propositions à la ministre de la Santé dans le but de fluidifier l’aval. Marisol Touraine charge les Agences régionales de santé d’accompagner les hôpitaux dans cette réorganisation interne.
Charte de l’aval en Ile-de-France
Les régions, une à une, publient un plan d’actions. En Auvergne par exemple, le désengorgement des services d’urgences passera notamment par la mutualisation de bonnes pratiques au sein du réseau d’aide médicale urgente. L’adaptation de la prise en charge des Auvergnats de plus de 75 ans est l’une des priorités affichées par l’ARS.
En Ile-de-France, une charte de l’aval adoptée par la CME de l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) est en cours de déclinaison sur le terrain. Cette charte rappelle que l’aval des urgences est le problème « de tout l’hôpital ». Elle précise que les activités programmées et non programmées « ne sont pas concurrentes mais complémentaires », et que la gestion de l’aval doit faire « l’objet d’une vigilance quotidienne ». Le dispositif repose sur une connaissance en temps réel des lits disponibles, et sur une gestion optimisée des séjours hospitaliers.
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