Les médecins à exercice particulier (MEP) redoutent de ne pas pouvoir bénéficier du « paiement à la performance », mis en place depuis le 1er janvier. « Un certain nombre d’indicateurs qui serviront au calcul de ce P4P ne se déclencheront qu’au-delà d’un certain nombre de patients, souligne l’Union nationale des médecins à exercice particulier (UNAMEP-CSMF). Le risque est que peu de MEP puissent bénéficier de ce P4P en raison de la petite taille de leur patientèle (200 à 300 en moyenne) ».
L’UNAMEP-CSMF demande à l’assurance-maladie de tenir compte de ces particularités et de négocier une adaptation de la rémunération sur objectifs à ces médecins traitants de premiers recours.
À Paris, des médecins Padhue dans la rue pour dénoncer l’aberration de leur quotidien
Revalorisation des astreintes : les praticiens hospitaliers maintiennent la pression
Praticiens diplômés hors UE
Les Padhue à nouveau dans la rue
Investissement en santé : malgré l’urgence, pourquoi ça coince encore