Coup de gueule, avis d’expert, coup de cœur ou témoignage… La rédaction du « Quotidien » distingue chaque semaine un ou plusieurs commentaires, parmi les centaines postés au fil des jours par les lecteurs internautes.
Alors que l'Ordre, la CARMF et le CNG signent une convention d'entraide destinée à venir en aide aux médecins en souffrance, ce lecteur rappelle l'action généreuse du Dr Max-André Doppia, président d'Avenir Hospitalier, décédé il y a quelques jours.
J'aimerais ici rappeler l'action volontariste, généreuse et continue, de notre confrère Max-André Doppia, qui vient de disparaître brutalement. Grâce au travail de la commission SMART (Santé des Médecins Anesthésistes Réanimateurs au Travail) qu'il a présidée et animée sans relâche depuis 2009 au sein du CFAR (Collèges Français des Anesthésistes Réanimateurs), des outils ont été créés et mis à disposition de l'ensemble du corps médical toutes spécialités et modes d'exercice confondus : un numéro vert, des tests d'autoévaluation individuels et en équipe, des fiches pratiques de conduite à tenir devant des problématiques de souffrance au travail, ainsi que le lancement d'une campagne, "Dis doc, t’as ton doc", visant à un changement culturel des pratiques d'autodiagnostic et d'automédication de la majorité de nos confrères. Les outils de cette campagne, soutenue par de nombreux partenaires, dont le ministère de la Santé et le Conseil de l'Ordre, des milieux syndicaux, des médias, et des mutuelles, sont diffusés dans toutes les langues européennes et d'ores et déjà diffusés à l'étranger, en Europe et jusqu'au Canada. Que Max Doppia soit ici chaleureusement remercié...
Richard Torriel
Posté le 23 novembre 2017. Voir tous les commentaires sur le sujet : « Bientôt un numéro d'appel unique pour aider les médecins qui souffrent »
Embolie aux urgences psychiatriques : et maintenant, que fait-on ?
« Les Flying Doctors », solution de haut-vol pour l’accès aux soins en Bourgogne
Denis Thuriot (maire de Nevers) : « Je songe ouvrir une autre ligne aérienne pour les médecins libéraux »
À Niort, l’hôpital soigne aussi les maux de la planète