Voici la lettre que j’ai adressée au directeur de l'hôpital Pasteur de Nice pour dénoncer la grande misère de nos hôpitaux.
Monsieur le directeur, J'ai été hospitalisé du 22 au 25 octobre 2017 dans le service de mon ami le professeur Hassen Kodja pour être opéré d'un anévrisme poplité. J'ai choisi le chirurgien, que je connais de longue date, pour sa compétence et sa réputation. Cardiologue à Nice durant 30 ans, j'étais attaché dans le service de cardiologie, de néphrologie et de chirurgie vasculaire. J'ai été également le représentant à la CME des médecins attachés.
Le dimanche 22 octobre j'ai été hospitalisé dans la chambre 612 du pavillon 1, chambre vaste, propre, un peu vieillotte. À 18h, j'ai voulu allumer la lumière : pas d'éclairage, ni dans la chambre, ni dans la salle de bains attenante. Manifestement, cela ne surprenait personne. Je me suis permis de téléphoner à l'administrateur de garde qui a fait promptement se déplacer un homme d'entretien charmant et compétent qui, en un instant a changé le câble de commande de l'électricité et l'ampoule de la salle de bains. Je crois savoir que d'autres locaux de l'étage ont les mêmes problèmes d'éclairage.
Deux jours après, quand je suis remonté dans ma chambre, j'ai demandé une couverture pour la nuit, n'ayant qu'un simple bras pour me couvrir. Il m'a été répondu qu'il n'y avait plus de couverture. J'ajouterais que les locaux sont assez vétustes et que les volets ne ferment pas et tiennent debout par la force de l'habitude !
Voilà l'état des lieux de ce pavillon où exercent des médecins remarquables entourés d'un personnel dévoué et compétent. Le nouveau Pasteur masque l'ancien qui est d'une indigence crasse.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le directeur, l'expression de mes sentiments distingués en même temps que mes regrets d'avoir à vous écrire cette lettre.
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