Coup de gueule, avis d’expert, coup de cœur ou témoignage… La rédaction du « Quotidien » distingue chaque semaine un ou plusieurs commentaires, parmi les centaines postés au fil des jours par les lecteurs internautes.
Sujet tabou à l’hôpital, la maltraitance des soignants est une réalité. Pourquoi ? Comment la combattre ? Quelles conséquences pour les patients ? Pour ce lecteur, les « médecins doivent reprendre le pouvoir dans l’hôpital, dans l’intérêt des patients ».
Disons le clairement : la maltraitance des soignants est institutionnalisée par l'administration hospitalière. Les chefs de pôle (souvent les moins bons médecins et les individus les plus pervers) sont de simples relais, sans aucun réel pouvoir, des tyrans de l'administration dont le seul objectif est d'imposer leur pouvoir, et de torturer les médecins et les soignants selon leur bon plaisir et quelles qu'en soient les conséquences. Et ces faits, hautement répréhensibles, sont couverts par les ARS et le ministère (et même semble-t-il le tribunal administratif), sous prétexte d'efficience, de qualité et d'économies budgétaires, alors que tout cela aboutit bien sûr strictement à l'inverse : chute dramatique de la qualité des soins à l'hôpital, gabegie généralisée, et souffrance insupportable du personnel soignant.
Les médecins doivent donc reprendre le pouvoir dans l'hôpital, dans l'intérêt des patients, et l'administration doit être réduite au minimum pour une question d'efficience et d'économie. Espérons que le prochain ministre de la Santé le comprenne…
Posté le 15 décembre 2016. Voir tous les commentaires sur le sujet : « À l'hôpital, la parole des médecins harcelés se libère »
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