L’Association des médecins urgentistes de France (AMUF), a levé ce mardi son préavis de grève. Le mouvement entamé hier, 22 décembre, et ciblé sur le temps de travail aux urgences, s’arrête donc au bout de 24 heures.
Marisol Touraine avait vendu la mèche dès hier en annonçant une « issue favorable » à ses discussions avec les urgentistes. Problème : ces derniers n’avaient pas encore réuni leurs instances pour acter de la fin ou au contraire de la poursuite de la grève. Ils se sont d’ailleurs irrités de la communication précipitée de la ministre.
Pariant elle aussi sur un arrêt du mouvement, la Fédération hospitalière de France (FHF) s’est inquiétée dès ce matin du surcoût de cette sortie de grève (90 millions d’euros, selon les calculs de son président, Frédéric Valletoux).
Les urgentistes réclamaient, outre une limitation de leur temps de travail à 48 heures hebdomadaires, une rémunération des heures supplémentaire au-delà de la 39e heure.
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