La mairie de Dourdan (Essonne) s’agace de propos récents tenus par Claude Evin dans la presse locale à propos du sort de la maternité de la ville, en difficulté depuis 2013.
« Le problème de la maternité, a commenté le directeur de l’agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France lors d’un déplacement, c’est qu’ils ont des difficultés pour recruter les anesthésistes. La communauté médicale est donc en train d’élaborer un projet de rapprochement des deux maternités pour pouvoir assurer la sécurité dans la prise en charge des patients. De toute manière, les deux maternités d’Étampes et de Dourdan sont à 25 minutes l’une de l’autre. La question de désert médical ne se pose pas. »
Maryvonne Boquet, maire de Dourdan et présidente de l’association de défense de la maternité, dénonce la méthode et rappelle que ni le conseil de surveillance ni la commission médicale d’établissement n’ont pris à ce jour de décision définitive.
Parisianisme
Elle rejette l’analyse de Claude Evin. « Il a été prouvé dernièrement que les candidatures des anesthésistes ont été systématiquement rejetées. On en compte 26 à ce jour », insiste-t-elle.
Et de tacler en conclusion : « C’est méconnaître le territoire et les bassins de vie que d’imaginer, simplement parce qu’on l’a décidé dans un bureau à Paris, que les parturientes qui accouchent à Dourdan iront à Étampes. À moins que le dessein final soit la fermeture de l’ensemble du site dourdannais. »
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