Le passage en salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI, la salle de réveil) après une opération chirurgicale est au cœur d’une polémique juridique propre à la chirurgie ambulatoire.
Le décret qui encadre la pratique de l’anesthésie depuis 1994 rend en effet obligatoire le passage dans cette pièce pour le patient relevant d’une surveillance post-anesthésique et ayant subi une intervention chirurgicale. Mais la pratique médicale évolue plus vite que la loi. Ainsi, les dernières recommandations de la Haute autorité de santé (HAS) et de l’agence nationale d’appui à la performance des établissements (ANAP) autorisent la suppression de ce passage dans certains cas d’anesthésie locorégionale. Dans ce flou, l’analyse de la situation est laissée au bon vouloir du tribunal en cas d’erreur médicale. Certains praticiens pensent avoir trouvé la parade : faire passer le patient dans la salle de réveil… pendant deux secondes en brancard.
Investissement en santé : malgré l’urgence, pourquoi ça coince encore
Suicides de soignants à l’hôpital : Vautrin, Borne et Neuder visés par une plainte, ainsi que l’AP-HP
Opacité tarifaire, pratiques commerciales trompeuses… Les cliniques rappelées à l’ordre par Bercy
Vers un moratoire sur les fermetures des maternités ? Les obstétriciens du Syngof disent non