Le Conseil d’État vient de rejeter le pourvoi du Syndicat des radiologues hospitaliers (SRH), qui souhaitait casser la décision de la Cour d’appel administrative de Paris de les exclure des discussions conventionnelles, faute de représentativité.
Inquiet pour l’avenir de la radiologie hospitalière, le SRH souhaitait pouvoir participer aux discussions avec l’assurance-maladie pour revoir les tarifs des actes et consultations externes (ACE) ; que le syndicat estime sous-évaluées.
« Une course effrénée à l’activitée »
« Seuls les coûts de fonctionnement calculés sur des modèles de structures libérales sont pris en compte dans l’élaboration des tarifs, ce qui pénalise gravement l’hôpital public », affirme le SRH.
Les radiologues hospitaliers sont dès lors poussés à « une course effrénée à l’activité, au clientéliste, à privilégier des activités rentables » au détriment de la radiologie interventionnelle, du scanner et de l’IRM, activités « moins lucratives mais plus pertinentes », juge l’organisation syndicale.
Pour contrer ce « déni de réalité », le SRH appelle son millier d’adhérents (sur les 2 500 radiologues hospitaliers en exercice) à appliquer une valorisation spécifique qui prend en compte « le juste coût » des actes de radiologie, du type de patient (en cas de pathologie lourde) et de fonctionnement. Cette valorisation sera définie lors d’un séminaire à venir, indique le syndicat.
Investissement en santé : malgré l’urgence, pourquoi ça coince encore
Suicides de soignants à l’hôpital : Vautrin, Borne et Neuder visés par une plainte, ainsi que l’AP-HP
Opacité tarifaire, pratiques commerciales trompeuses… Les cliniques rappelées à l’ordre par Bercy
Vers un moratoire sur les fermetures des maternités ? Les obstétriciens du Syngof disent non