Les établissements hospitaliers bruxellois se sont mobilisés pour faire face à l’afflux de blessés après les explosions qui ont touché ce mardi matin l’aéroport de Zaventem et la station de métro de Maelbeek. Selon l'AFP, un bilan établi en début d'après midi fait état d'une trentaine de morts et plus de 200 blessés.
Le plan MASH (mise en alerte des services hospitaliers) a été rapidement enclenché dans plusieurs centres hospitaliers, notamment à l’hôpital Erasme et aux Cliniques universitaires Saint-Luc, proche de l’aéroport. « Ce plan prévoit la mise en configuration de l'hôpital pour pouvoir répondre la plus efficacement possible aux événement extérieurs en cours », indique les cliniques Saint-Luc sur leur page Facebook.
Les accès à l’établissement ont été fermés à l’exception de l’entrée principale placée sous haute surveillance. Selon « Le journal du Médecin », citant le service de communication de l’hôpital Saint-Luc, 11 blessés ont été accueillis à 12h30.
Une capitale à l'arrêt
À l’hôpital Erasme, où les consultations ont été maintenues, « au moins 14 blessés dont 8 au niveau d’urgence 1 le plus élevé » ont été pris en charge, selon le site du journal médical belge « Le spécialiste ».
En centre ville, la clinique Saint-Jean a « enclenché son niveau d’alerte maximal et mobilise tous ses moyens pour pouvoir accueillir et soigner dans les meilleures conditions possibles les victimes ». Toutes les consultations on été annulées.
Similaire au plan Blanc français, le plan MASH consiste à mobiliser tous les moyens humains et matériel pour faire face à la prise en charge de victimes, à coordonner les efforts des établissements impliqués et à installer un centre d’accueil des familles de victimes.
Le niveau d'alerte anti-terroriste est passé à son niveau maximal pour l'ensemble de la Belgique. Juqu'à présent au niveau 3, il a été porté au niveau 4 (menace « sérieuse et imminente ») pour l'ensemble du pays, a indiqué dans la matinée un porte-parole du ministre belge de l'Intérieur.
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