Selon le Dr Véronique Péquignot, urgentiste dans le service et déléguée départementale de l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF), des « propos violents » auraient été tenus à l'encontre de la cadre de santé lors de la réunion. « Cet événement met le feu aux poudres dans un service en grève depuis le mois d'août », raconte le médecin, qui n'a cependant pas assisté à l'entrevue du 4 décembre. Plusieurs réunions de crise ont été tenues depuis entre le personnel et la direction pour tenter de trouver une solution. Mais pour l'instant, « c'est le flou complet, on ne sait pas comment va se passer le week-end », s'inquiète le Dr Péquignot.