Samedi matin 8 heures, Pitié Salpêtrière, 91 boulevard de l’hôpital dans le 13e arrondissement de Paris : ils sont là, étudiants courageux et motivés, à la mine fatiguée par toutes ces heures tardives de travail déjà accumulées, mais ils sont là car décidés à mettre toutes les chances de leurs côtés, le tutorat est une aubaine pour eux.
Le tutorat existe depuis une dizaine d’années dans les facultés de médecine et ce lien solidaire est présent dans la plupart des universités mais particulièrement actif à l’UPMC.
Le principe : les étudiants en médecine de deuxième ou troisième année apportent aux étudiants de première année, les étudiants de PACES, un soutien pédagogique, méthodologique et… psychologique.
À l’UPMC, la Corporation des Étudiants En Médecine, la CEMP 6, a véritablement souhaité favoriser l’aspect « compagnonnage » de cette démarche : le nouvel étudiant peut demander à être parrainé. Le parrain ou la marraine, de deuxième ou troisième année, aura pour rôle de conseiller, soutenir son « fillot » ou sa « fillotte » tout au long de l’année.
Concours blancs clés en main
Concrètement, les séances du tutorat ont lieu tous les samedis matins, à partir de 8 h 30 et proposent des concours blancs, les conditions sont exactement les mêmes qu’au concours. Classement compris. Deux ou trois épreuves sont organisées chaque samedi, séparées par une courte pause. Pause au cours de laquelle le sujet n’est pas vraiment d’évoquer la bonne soirée de la veille – d'ailleurs… il n’y a plus de fête pour la plupart d’entre eux… Non, une ambiance extrêmement studieuse règne malgré les tentatives engagées par le chargé de mission « animation » du tutorat pour détendre l’atmosphère. À la fin de l’épreuve, les tuteurs ramassent les grilles des participants et leur fournissent une correction du sujet largement commentée, expliquée.
À tous ces galops d’essais du samedi matin, il faut ajouter les stages de pré-rentrée proposés pour prendre de l’avance sur les matières du premier semestre, une journée de pré-rentrée et un stage d’accompagnement à la rentrée, en janvier pour aider à la reprise du deuxième semestre.
Toutes les semaines également, le tutorat organise des groupes de kholles : les PACES sont répartis en petits groupes (20, primants et doublants ne sont pas mélangés) pour s’interroger mutuellement sur des chapitres choisis par les tuteurs présents à la séance.
Un parrainage anti-cafard
« L’atmosphère de la BU commence à te faire débloquer ? La vie d’ermite dévoué à ses polys te file le cafard trop souvent… ? Alors, il est temps de faire appel au Parrainage. »
Marie, en P2 depuis la rentrée, se souvient de ce message affiché dans le bureau de la corporation : elle est aujourd’hui heureuse d’être à son tour une marraine qui s’engage à « prendre régulièrement des nouvelles de son fillot, lui donner des conseils ». « L’année dernière, explique-t-elle, je me suis sentie tellement accompagnée, soutenue ; j’espère donner autant que j’ai reçu. » À Pierre-et-Marie-Curie, les couples « parrain/marraine-Fillot(te) » sont faits en fonction des profils se détachant d’un questionnaire.
Le tutorat, c’est une énorme organisation (planification des séances, sujets traités…), une incroyable gestion de cours mis en réseaux, une volonté farouche de tenir les étudiants de la PACES la tête hors de l’eau grâce à un accompagnement ultra-sérieux mais parfois aussi fêtard pour continuer à faire vivre l’esprit carabin.
Le tutorat existe depuis une dizaine d’années dans les facultés de médecine et ce lien solidaire est présent dans la plupart des universités mais particulièrement actif à l’UPMC.
Le principe : les étudiants en médecine de deuxième ou troisième année apportent aux étudiants de première année, les étudiants de PACES, un soutien pédagogique, méthodologique et… psychologique.
À l’UPMC, la Corporation des Étudiants En Médecine, la CEMP 6, a véritablement souhaité favoriser l’aspect « compagnonnage » de cette démarche : le nouvel étudiant peut demander à être parrainé. Le parrain ou la marraine, de deuxième ou troisième année, aura pour rôle de conseiller, soutenir son « fillot » ou sa « fillotte » tout au long de l’année.
Concours blancs clés en main
Concrètement, les séances du tutorat ont lieu tous les samedis matins, à partir de 8 h 30 et proposent des concours blancs, les conditions sont exactement les mêmes qu’au concours. Classement compris. Deux ou trois épreuves sont organisées chaque samedi, séparées par une courte pause. Pause au cours de laquelle le sujet n’est pas vraiment d’évoquer la bonne soirée de la veille – d'ailleurs… il n’y a plus de fête pour la plupart d’entre eux… Non, une ambiance extrêmement studieuse règne malgré les tentatives engagées par le chargé de mission « animation » du tutorat pour détendre l’atmosphère. À la fin de l’épreuve, les tuteurs ramassent les grilles des participants et leur fournissent une correction du sujet largement commentée, expliquée.
À tous ces galops d’essais du samedi matin, il faut ajouter les stages de pré-rentrée proposés pour prendre de l’avance sur les matières du premier semestre, une journée de pré-rentrée et un stage d’accompagnement à la rentrée, en janvier pour aider à la reprise du deuxième semestre.
Toutes les semaines également, le tutorat organise des groupes de kholles : les PACES sont répartis en petits groupes (20, primants et doublants ne sont pas mélangés) pour s’interroger mutuellement sur des chapitres choisis par les tuteurs présents à la séance.
Un parrainage anti-cafard
« L’atmosphère de la BU commence à te faire débloquer ? La vie d’ermite dévoué à ses polys te file le cafard trop souvent… ? Alors, il est temps de faire appel au Parrainage. »
Marie, en P2 depuis la rentrée, se souvient de ce message affiché dans le bureau de la corporation : elle est aujourd’hui heureuse d’être à son tour une marraine qui s’engage à « prendre régulièrement des nouvelles de son fillot, lui donner des conseils ». « L’année dernière, explique-t-elle, je me suis sentie tellement accompagnée, soutenue ; j’espère donner autant que j’ai reçu. » À Pierre-et-Marie-Curie, les couples « parrain/marraine-Fillot(te) » sont faits en fonction des profils se détachant d’un questionnaire.
Le tutorat, c’est une énorme organisation (planification des séances, sujets traités…), une incroyable gestion de cours mis en réseaux, une volonté farouche de tenir les étudiants de la PACES la tête hors de l’eau grâce à un accompagnement ultra-sérieux mais parfois aussi fêtard pour continuer à faire vivre l’esprit carabin.
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