Danielle Toupillier, directrice du centre national de gestion (CNG), a annoncé ce lundi une journée de test supplémentaire, le vendredi 5 février, dans le cadre des épreuves classantes nationales informatisées (ECNi), lors des vœux de l'établissement.
Du 7 au 9 décembre 2015, près de 8 000 étudiants en sixième année de médecine avaient testé pour la première fois, les ECN sur tablettes tactiles, mais la surcharge des serveurs avait conduit à l'annulation de l'ensemble des épreuves et à la colère des étudiants qui réclament des garanties pour juin.
« Les difficultés liées à l'application informatique rencontrées au premier test en décembre 2015 ont suscité des inquiétudes légitimes des étudiants et ont permis de tirer les enseignements utiles pour mener à bien cette réforme majeure », a expliqué Danielle Toupiller.
Nouvelle épreuve pour rassurer les étudiants
La directrice du CNG est revenue sur la « démarche de proximité » instaurée entre les universités et le CNG. « Ces rencontres ont permis d'étudier la faisabilité d'une mise en disposition de leurs infrastructures, de mieux répondre à leurs questions », explique-t-elle,soulignant qu'informatiser les ECN est un projet national, mais une première internationale.
L’année 2016 sera marquée par la deuxième épreuve test en mars 2016. « Opération hautement sensible sur le plan humain et politique, médiatique, organisationnelle, technique et financier dont nous avons la responsabilité », souligne-t-elle. Du coup, une épreuve supplémentaire, décidée par le gouvernement, a été programmée le 5 février avec les universités volontaires, afin de « répondre aux attentes des étudiants, tout en évaluant les fonctionnalités de notre application informatique corrigée », après le fiasco des premiers tests de décembre 2015.
Praticiens remplaçants titulaires
Outre la gestion des ECNi, Danielle Toupiller a tiré un bilan positif des contrats d'engagement de service public (CESP), signés avec les étudiants et internes qui s'engagent dès la fin de leur formation à exercer dans des régions ou spécialités en sous-densité (en échange d'une allocation mensuelle 1 200 euros mensuels).« Le CESP a poursuivi sa montée en charge. L'année 2014-2015 enregistre 841 contrats au profit des internes et étudiants », détaille-elle.
Le CNG sera également en charge de la nouvelle position statutaire de praticien remplaçant titulaire, prévue dans la loi santé pour encadrer l'intérim médical. Cette réforme est issue du rapport Véran sur le travail temporaire à l’hôpital. « Nous mettrons en place un pool de praticiens hospitaliers remplaçants titulaires volontaires pour ce type d’exercice dans la région de leur choix. L'effectif cible sera en rythme annualisé de l’ordre de 400/500 praticiens remplaçants », conclut-elle.
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