C’est un phénomène encourageant et inquiétant à la fois. Le nombre d’inscrits en première année de santé n’en finit pas de progresser. Inflation que cette rentrée confirme encore. Selon les chiffres que "le Quotidien" s’est procurés, ils sont en effet plus d’un millier en plus à se serrer dans les amphis de nos facs de médecine. Même s’il est vrai que la plupart de ces jeunes ne deviendront jamais médecins, cet engouement a quand même de quoi regonfler le moral d’une profession pas toujours épargnée par un certain vague à l’âme. C’est un fait : malgré la rigueur des temps, les métiers de santé, et la médecine au premier chef, continuent de susciter de nombreuses vocations dans la nouvelle génération.
Une bonne nouvelle ? En même temps, cette ruée vers la santé s’apparente de plus en plus à un vrai casse-tête pour les responsables de nos facs. De premières anicroches ont eu lieu l’été dernier avec, sur Paris, une tentative de tirage au sort, heureusement vite avortée. Et même si le nouveau gouvernement a juré qu’on ne l’y reprendrait plus, la question pourrait bien un jour ou l’autre refaire surface. Avec pour l’heure cette alternative ravivée par l’afflux en Paces. Faut-il sélectionner les bacheliers dès l’entrée en première année pour ne retenir que le gratin ? Ou bien doit-on desserrer encore le numerus clausus, comme l’avait plus ou moins suggéré le candidat Macron au cours de sa campagne ? Réponse dans les semaines à venir.
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