Patricia Vaduva en est convaincue : la France souffre encore d’un déficit d’information sur l’accident vasculaire cérébral. Une pathologie qui touche 500 000 personnes dans le pays, avec 150 000 nouveaux cas chaque année.
Hémiplégie, aphasie, dépression… Ses séquelles peuvent être très lourdes. Optimiser sa prévention permettrait d’accélérer « son diagnostic et sa prise en charge, pour une récupération la plus complète possible », souligne la jeune bénévole. À noter qu’une personne sur cinq décède encore dans le mois qui suit l’accident. Au regard de ce bilan, l’association d’aide aux patients et aux familles de patients victimes d’AVC œuvre, depuis 1998, à sensibiliser les particuliers comme les pouvoirs publics sur le sujet, tout en soutenant la formation et la recherche médicale. Fédération nationale, France AVC fonctionne avec des antennes locales, toutes chapeautées par un neurologue, à l’instar du Dr Claudia Vaduva, la mère de Patricia, dans les Côtes-d’Armor. Au programme : des réunions d’information, des groupes de parole, ainsi que de séances de sophrologie, musicothérapie ou éducation physique.
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