Le premier DIU national de télémédecine (DPC validant) démarre ce vendredi 25 novembre sous la houlette de l'université de Bordeaux. Le caractère national de l’organisation du DIU vise à homogénéiser l’enseignement de cette pratique innovante.
Fruit d'une collaboration entre l'université et l'association « Agir pour la télémédecine », il ambitionne de fournir aux professionnels de santé et étudiants les clés pour élaborer un projet de télémédecine. Ces deux acteurs n'en sont pas à leur coup d'essai. En 2014, ce partenariat avait conduit à la création du premier diplôme universitaire (DU) de télémédecine.
Victimes de leur succès, les coordonnateurs, le Pr Nathalie Salles, responsable de l'unité de gériatrie du CHU bordelais, et Mickaël Chaleuil, président de l'association, ont transformé ce DU en DIU avec le soutien de la société de télémédecine (SFT-Antel). « Cela paraissait évident de le créer, notamment pour gagner du temps car beaucoup de personnes nous ont sollicités pour avoir des conseils ou les aider à monter leur projet », explique le Pr Salles au « Quotidien ».
Modules e-learning et stage obligatoire
Dorénavant, outre Bordeaux, les universités de Caen, Besançon, Lille (La Catho et Lille 2), Montpellier et Nantes bénéficieront de cette formation validante. Au programme : six modules dont trois en e-learning pour assimiler la réglementation, le cadre juridique et économique et la technique. Les autres modules (un en visioconférence et deux présentiels) seront consacrés aux retours d'expériences nationales et locales en télémédecine. « Un stage obligatoire de 12 heures sera organisé dans chaque université dans un laboratoire de télémédecine afin de réaliser une séance de simulation d'un cas clinique », précise le Pr Salles.
« L’accès au secteur 2 pour tous, meilleur moyen de préserver la convention », juge la nouvelle présidente de Jeunes Médecins
Jeu concours
Internes et jeunes généralistes, gagnez votre place pour le congrès CMGF 2025 et un abonnement au Quotidien !
« Non à une réforme bâclée » : grève des internes le 29 janvier contre la 4e année de médecine générale
Suspension de l’interne de Tours condamné pour agressions sexuelles : décision fin novembre