Marre de réviser dans un appartement étudiant ? Ce sont probablement les derniers jours dans cette configuration. Les bibliothèques universitaires (BU) sont autorisées à rouvrir depuis le 3 juin, a déclaré la semaine dernière le ministère de l'Enseignement supérieur.
Cette annonce fait du bien au moral des étudiants, plongés dans la préparation du concours de première année commune aux études de santé (PACES, le 15 juin) et des épreuves classantes nationales (ECN, à partir du 6 juillet). « Beaucoup réclamaient la réouverture des BU. C'est un espace de travail de qualité et c'est un lieu qui permet aussi de créer du lien social, les étudiants en médecine sont des habitués », commente Maxime Tournier, en charge de l'enseignement supérieur et de la PACES à l'Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF).
Rendez-vous masqué
Pour rouvrir leurs portes dans les 40 facultés de médecine, les BU doivent se plier à des règles sanitaires strictes. La conférence des présidents d'université (CPU) a indiqué mercredi dernier que les facultés ne sont pas dans l'obligation de rouvrir les salles de lecture mais, si elles font ce choix, les gestes barrières doivent être respectés. Dans une note publique de la Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP), il est précisé que le port du masque sera demandé aux usagers des bibliothèques lorsque la distance d’un mètre ne pourra pas être respectée. Un nettoyage approfondi et fréquent sera aussi de mise. Si la BU fait le choix d'une politique d'accès restreint, les « étudiants devant préparer un examen ou un concours, chercheurs ayant besoin d’accéder à un fonds spécifique non accessible à distance, enseignants préparateurs de concours, etc. » peuvent être prioritaires. Autre possibilité : conditionner la venue des lecteurs à une prise préalable de rendez-vous.
Concernant les prêts et dépôts d'ouvrages, chaque établissement décidera s’il réserve ou non ses services à une catégorie spécifique de lecteurs. Là encore, les étudiants passant des concours font l'objet d'une « attention particulière ».
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