Les postes de post-internat vont cruellement manquer dans les prochaines années à Lille. Selon une étude réalisée par Géraldine Béra, interne en médecine nucléaire, 105 postes de chefs de clinique feront défaut à Lille, compliquant la formation des internes des spécialités chirurgicales et médicales.
Géraldine Béra, membre de l’association des internes en exercice des hôpitaux de Lille (AIEHL), a recensé que des postes de chefs de clinique vont essentiellement manquer en urologie (18 postes), chirurgie viscérale (15) et ophtalmologie (15) et pneumologie (14). L’hématologie (10), la chirurgie orthopédique (7), l’oncologie (6), la nutrition (6), l’anatomocytopathologie (4), la chirurgie maxillo-faciale (3), la chirurgie infantile (3), la médecine physique et de réadaptation (2), la gynécologie (1), la médecine interne (1) seront également concernées par ce manque de postes de chefs de clinique. « Des internes s’inquiètent de ne pas avoir de poste de chef de clinique dont la formation est très réputée, explique Géraldine Béra. Certains se débrouillent pour avoir un post-internat dans une autre ville mais ils ne veulent pas que cela se sache pour ne pas le perdre ».
« L’accès au secteur 2 pour tous, meilleur moyen de préserver la convention », juge la nouvelle présidente de Jeunes Médecins
Jeu concours
Internes et jeunes généralistes, gagnez votre place pour le congrès CMGF 2025 et un abonnement au Quotidien !
« Non à une réforme bâclée » : grève des internes le 29 janvier contre la 4e année de médecine générale
Suspension de l’interne de Tours condamné pour agressions sexuelles : décision fin novembre