Ce fut, en septembre, l’une des annonces les plus spectaculaires du plan santé présenté par Emmanuel Macron. Le chef de l’État a précisé que, comme dans les autres disciplines, les futurs carabins passeront des partiels et accéderont à l’échelon supérieur en fonction de leurs notes. Mais le système restera sélectif, a promis le président. « C’est certainement une bonne chose d’en finir avec ce concours, devenu un peu obsolète, qui laisse chaque année sur le carreau des étudiants méritants, qui auraient sans doute fait d’excellents médecins, estime le Pr Christine Silvain, présidente du Collège des universitaires en hépato-gastroentérologie (CDU-HGE). Le numerus clausus a aussi tendance à favoriser le bachotage. Faire médecine, ce n’est pas seulement être capable de briller avec des QCM de physique ou de chimie. Dans ce métier, on côtoie l’humain, on est confronté à la mort. Et il faudrait instaurer des modes de sélection permettant d’avoir des étudiants capables de bien gérer toute cette dimension de la médecine. Mais cette réforme va peut-être être compliquée à gérer si la sélection s’étale sur deux ou trois ans. Aujourd’hui, certaines facultés sont habituées à avoir 1 000 étudiants la première année, mais seulement 200 la deuxième. Si demain elles doivent gérer 1 000 étudiants durant trois ans, cela ne va pas être simple. »
Numerus clausus : pas de regrets
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Publié le 25/10/2018
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Source : Bilan Spécialiste
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