« POUR NOUS, la priorité reste vraiment la formation et la formation continue, en particulier des jeunes radiologues », explique le Dr Nourredine Bendib, président de la Société algérienne de radiologie et d’imagerie médicale (SARIM) et chef du service de radiologie de l’hôpital Ben Aknoun à Alger.
La SARIM organise cinq à six événements chaque année : des congrès, des ateliers de formation ou des journées thématiques (sénologie, imagerie digestive, imagerie musculosquelettique, neuroradiologie…). « Ces manifestations sont principalement axées sur les jeunes radiologues et les échanges d’expérience entre formateurs et référents. Certaines sont organisées en partenariat avec la Société française de radiologie (SFR), en particulier les Journées algéro-françaises de radiologie. Sa quatorzième édition aura lieu en juin 2014, indique le Dr Bendib, qui a été honoré par la SFR. Nous entretenons aussi d’excellents rapports avec de nombreuses sociétés d’organes françaises », précise-t-il.
On recense aujourd’hui environ un millier de radiologues en Algérie. « Cela peut paraître excessif par rapport à nos voisins puisque le Maroc compte environ 600 radiologues et la Tunisie 400. Mais cela reste encore insuffisant pour couvrir l’ensemble du territoire national. Certaines régions, en particulier le Sud, ont du mal à attirer les radiologues. Il existe pourtant un système incitatif avec le service civil que doit effectuer chaque radiologue à la fin de son cursus, explique le Dr Bendib. Dans les grandes villes comme Alger, il dure quatre ans. Dans les autres régions, il est modulé (un an, deux ans, trois ans), en fonction des régions. Mais en dépit de ces incitations, les jeunes refusent assez souvent de se rendre dans les zones reculées du pays », poursuit le Dr Bendib, en constatant que de nombreux jeunes radiologues algériens sont attirés par l’exercice privé ou l’étranger, notamment la France.
Selon le président de la SARIM, les autorités algériennes ont déployé des efforts considérables ces dernières années afin de doter le pays d’équipements radiologiques de qualité. « Nous avons des scanners de dernière génération, des mammographes numérisés, des tables télécommandées avec capteurs plans, des IRM 3 Tesla. Mais, là encore, se pose le problème de la répartition inégale de ces équipements. Certaines zones excentrées sont encore déficitaires », indique le Dr Bendib.
Eentretien avec le Dr Nourredine Bendib, président de la Société algérienne de radiologie et d’imagerie médicale (SARIM) et chef du service de radiologie de l’hôpital Ben Aknoun à Alger.
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