1 300 étudiants de première année commune aux études de santé (PACES) de la faculté de Tours ont été rappelés pour repasser l'épreuve d'anglais le lundi 11 juin, a-t-on appris par l'université.
À l’issue de cette épreuve qui s'est déroulée le 24 mai dernier, une copie manquait à l'appel « ce qui rompait l'équité entre les candidats », explique le jury de la PACES et Pr Patrice Diot, doyen de la faculté, qui a également réagi sur Twitter.
Une copie manque. La seule solution est de refaire l'épreuve. Les équipes de l'université sont mobilisées pour gérer au mieux. Tout élément nouveau fera l'objet d'une large communication sans délai. Nous renouvelons nos excuses les plus sincères aux étudiant.e.s https://t.co/FV8mviFjXM
— Patrice Diot (@Doyen_Diot) 1 juin 2018
« Après analyse de la situation et dans l’impossibilité de retrouver cette copie malgré les moyens mis en œuvre, le jury a été contraint d'annuler cette épreuve et d’en organiser une nouvelle, condition indispensable afin de garantir la validité du concours », souligne encore le doyen.
Les étudiants hors métropole ont été incités à revenir pour repasser l'épreuve. « Chaque cas fera l'objet d'une analyse individuelle et la possibilité d'une contribution à un dédommagement sera envisagée », précise la faculté.
Colère
Mais trois semaines après la fin de l'année, ce gros couac n'a pas été bien accueilli par les jeunes. Sur le groupe Facebook « Et ça se dit médecin », plusieurs étudiants déversent leur colère. « L'épreuve ne dure que 30 minutes (20 qcm) (...) Mais on doit quand même tous annuler nos vacances, prendre un jour de congé pour ceux qui bossent , traverser la France ou encore réserver un hôtel pour ceux qui on rendu leur appart. Tous ça pour 30 minutes », fulmine une étudiante.
D'autres avancent leur propre solution pour éviter de remobiliser plus d'un millier étudiants. « Ne serait-il pas plus simple d’attribuer un zéro à l’étudiant concerné que de pénaliser tous les étudiants en les faisant revenir ? », suggère MisterWastson sur Twitter. Un autre propose de mettre « une note par défaut, comme 20. Ça serait une injustice, mais toujours mieux que 1 300 injustices ».
En 2017, la faculté de Dijon avait dû annuler une épreuve de physiologie après qu'un étudiant a planché sur un sujet différent de ces camarades.
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