Jean Chambaz président de l’UPMC et Barthélémy Jobert, président de Paris-Sorbonne en ont bien conscience et rappellent que « ce projet ne consiste pas en la disparition des parties en un tout, mais au maintien des parties dans un nouvel ensemble ». L’objectif est aussi simple que le pari est ambitieux : faire de ce nouvel ensemble une université de recherche de rang mondial, plus présente à l’international.
Le pari est ambitieux et les sceptiques nombreux : 54 000 étudiants, 5 600 enseignants-chercheurs et chercheurs, 4 200 personnels administratifs. C’est cette « course au gigantisme, au détriment de la proximité et de la réussite étudiante » que dénonce William Martinet président de l’UNEF, le principal syndicat étudiant qui demande purement et simplement le retrait immédiat du projet.
La partie est donc loin d’être gagnée. Un vote doit avoir lieu auprès des deux conseils des universités concernées. Leurs présidents arriveront-ils à convaincre leurs pairs ?
Objectifs transversalité et pluridisciplinarité
Leurs arguments : créer un nouvel établissement pluridisciplinaire qui pourra accueillir les étudiants aussi bien en médecine et en sciences (l’UPMC aujourd’hui) qu’en lettres, langues, civilisations, arts, sciences humaines et sociales (Paris-Sorbonne). Trois facultés « internes » seront mises en place : une de sciences et d’ingénierie, une de médecine et une de lettres et sciences humaines et sociales. Des formations communes y seront proposées, comme des doubles cursus « sciences et philosophie », « sciences et linguistique ». Les défenseurs du projet assurent que cette fusion, pardon, ce rapprochement, permettra d’aller encore plus loin dans la constitution de formations transversales et pluridisciplinaires et d’intégrer le sérail des grandes universités internationales.
Le nom qui sera donné à cette réunification n’est pas encore arrêté, mais il y a de fortes chances pour que l’illustre et mondialement reconnue « Sorbonne » y figure. Les dents n’ont pas fini de grincer…
M.R.P.
Le pari est ambitieux et les sceptiques nombreux : 54 000 étudiants, 5 600 enseignants-chercheurs et chercheurs, 4 200 personnels administratifs. C’est cette « course au gigantisme, au détriment de la proximité et de la réussite étudiante » que dénonce William Martinet président de l’UNEF, le principal syndicat étudiant qui demande purement et simplement le retrait immédiat du projet.
La partie est donc loin d’être gagnée. Un vote doit avoir lieu auprès des deux conseils des universités concernées. Leurs présidents arriveront-ils à convaincre leurs pairs ?
Objectifs transversalité et pluridisciplinarité
Leurs arguments : créer un nouvel établissement pluridisciplinaire qui pourra accueillir les étudiants aussi bien en médecine et en sciences (l’UPMC aujourd’hui) qu’en lettres, langues, civilisations, arts, sciences humaines et sociales (Paris-Sorbonne). Trois facultés « internes » seront mises en place : une de sciences et d’ingénierie, une de médecine et une de lettres et sciences humaines et sociales. Des formations communes y seront proposées, comme des doubles cursus « sciences et philosophie », « sciences et linguistique ». Les défenseurs du projet assurent que cette fusion, pardon, ce rapprochement, permettra d’aller encore plus loin dans la constitution de formations transversales et pluridisciplinaires et d’intégrer le sérail des grandes universités internationales.
Le nom qui sera donné à cette réunification n’est pas encore arrêté, mais il y a de fortes chances pour que l’illustre et mondialement reconnue « Sorbonne » y figure. Les dents n’ont pas fini de grincer…
M.R.P.
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