La présidente de la région Ile-de-France a-t-elle raté sa vocation ? Invitée ce mardi matin du Grand Entretien, l’émission animée par Léa Salamé et Nicolas Demorand, sur France Inter, Valérie Pécresse a reconnu qu’elle aurait « aimé être psychiatre », comme son grand-père l’avait été. Mais elle avoue avoir « été rebutée par la dureté des études de médecine ».
Extrait du grand entretien, de France Inter, mardi 12 novembre (Valérie Pécresse interrogée par Léa Salamé).
Valérie Pécresse prend d’ailleurs position sur le sujet qu’elle aborde également dans un livre, « Et c’est cela qui changea tout », publié cette semaine (Éditions Robert Laffont). Au micro de France Inter, l’ex-membre de LR dit vouloir supprimer la première année de médecine, sans préciser si la réforme en cours de la PACES (remplacée par le PASS) va dans le bon sens. « Ça pourrait dégager beaucoup d’argent pour sauver l‘hôpital. Et ça permettrait aussi de ne plus sélectionner les médecins par l’échec », avance la présidente de la région Ile-de-France.
Valérie Pécresse n’aura donc pas fait médecine, mais elle y voit un point commun avec son engagement : « On ne peut pas faire de la politique si on ne s’intéresse pas aux autres. »