Le nombre de postes ouverts par discipline et par CHU pour les choix d’internat 2018 est paru ce mercredi au Journal Officiel. Et cette année, davantage de postes ont été ouverts en médecine générale. Au total, 3 447 postes sur un total de 8 617 seront proposés aux candidats des dernières épreuves classantes nationales informatisées (ECNi), soit 134 de plus que l'an dernier. Dans le détail, 3 268 places en médecine générale seront disponibles auxquelles s'ajoutent 179 postes pour les étudiants ayant souscrit un contrat d’engagement de service public (CESP).
L’année dernière, avec l'entrée en vigueur de la réforme du 3e cycle, moins de postes avaient été ouverts dans la discipline pour faire de la place notamment aux nouveaux diplômes d'études spécialisées (DES) dont la médecine d'urgence et la gériatrie. Malgré tout, des postes étaient restés vacants puisque 94 % avaient été pourvus.
Tous les CHU se voient attribuer plus de places cette année en médecine générale à l’exception de Caen qui perd huit postes (82) et de Limoges qui en perd quatre (33). Cette baisse paraît coller à la demande puisqu'en 2017, le CHU de Caen est celui qui en proportion attirait le moins les futurs généralistes avec 27,8 % de ses postes n'ayant pas trouvé preneur. Du côté des CHU gagnants, la Martinique et la Guadeloupe récupèrent le plus de postes (12 en plus par rapport à 2017). Clermont-Ferrand (+11), Saint-Etienne (+10), Brest (+10) et Poitiers (+10) tirent aussi leur épingle du jeu.
La médecine du travail continue de baisser
De manière globale les postes disponibles ont augmenté dans la plupart des spécialités avec 8 407 places ouvertes contre 8 048 en 2017 (auxquelles s'ajoutent 210 postes réservés aux étudiants en CESP). Avec 469 postes offerts, la médecine d’urgence figure parmi les spécialités qui forment les bataillons les plus importants de candidats derrière la psychiatrie (528 postes). Elle devance l'anesthésie-réanimation (465), la pédiatrie (330), la gynécologie-obstétrique (204), la gériatrie (199) ou l'ophtalmologie (150). La médecine du travail qui est chaque année la spécialité la moins choisie (65 % de remplissage en 2017) voit ses postes diminuer, passant de 138 à 129. En revanche la gynécologie médicale offre une vingtaine de postes supplémentaires (81).
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