Un arrêté publié ce samedi au Journal officiel détaille le nombre et la répartition des contrats d’engagement de service public (CESP) pour l’année 2021-2022 pour les étudiants du deuxième et du troisième cycle.
Instaurés par la loi HPST (Hôpital, patients, santé, territoires), les CESP font partie du panel des aides à l’installation. Proposés depuis l’année universitaire 2010-2011, ils permettent aux externes et internes signataires de bénéficier d’une bourse d’études. En contrepartie, ils s’engagent à s’installer à la fin de leur formation dans des lieux où la démographie médicale est déficitaire.
Pour l’année universitaire 2021-2022, ce sont donc 646 CESP qui peuvent être signés, 338 pour le deuxième cycle et 308 pour le troisième. C’est légèrement plus que l’année précédente où 638 étaient proposés. 4 CESP supplémentaires sont ainsi ouverts pour chacun des deux cycles.
L’arrêté présente la répartition pour les deux cycles pour chacune des UFR santé (voir tableau ci-dessous).
« À compter du 16 mai 2022 et jusqu'au 24 juin 2022, les UFR peuvent, au sein de la même université, procéder à une nouvelle répartition des contrats d'engagement de service public non conclus, entre les formations de médecine et d'odontologie et entre chacune des catégories (2e cycle, 3e cycle, diplômés hors UE, ndlr) », souligne l’arrêté. « Les contrats non conclus au 24 juin 2022 feront l'objet, par arrêté, d'une nouvelle répartition entre unités de formation et de recherche et composantes ».
576 installations en médecine générale
D’après le dernier bilan du centre national de gestion (CNG), depuis leur ouverture sur l’année universitaire 2010-2011 et jusqu’à celle de 2019-2020, ce sont 3 020 CESP qui ont été signés en médecine. L’Île-de-France représente près de 30 % (28,1 %) des CESP signés. En 2019-2020, la région était aussi celle qui présentait le meilleur ratio entre le nombre de contrats proposés et ceux signés, avec 92,8 % ayant trouvé preneurs ; suivi par les Pays de la Loire (près de 82 %).
En troisième cycle, l’essentiel des CESP proposés l’est pour la médecine générale, il n’est donc pas étonnant que sur 1 468 internes de médecine signataires d’un CESP au 31 décembre 2020, 86,8 % soient des IMG. Depuis 2010, en médecine générale, 3,5 % des contrats ont été rompus, plus souvent en Occitanie (5,4 %) qu’en Pays de la Loire (0,9 %).
Toujours d’après le CNG, au 1er septembre 2020, 646 médecins se sont installés dans le cadre de l’engagement contracté avec leur CESP, dont 79 % en libéral et 576 en médecine générale.
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