"Les étudiants en médecine franciliens seront choisis par tirage au sort" affirmait jeudi le quotidien Le Monde. Une nouvelle, vite reprise par différents médias. Les réactions ne se sont pas fait attendre. La Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl) dénonçait dans la foulée une mesure qui "revient à laisser le destin de milliers de lycéens entre les mains du hasard."
Les prétendants à l'accès à la première année commune aux études de santé (Paces) devront-ils davantage s'en remettre à leur bonne étoile qu'à leurs facultés scolaires et intellectuelles ? La question avait de quoi inquiéter. Mais que les étudiants et leurs parents se rassurent, il n'y aura pas de tirage au sort. "Les étudiants franciliens se destinant à la médecine pourront suivre les études de leur choix" a assuré le rectorat.
Dans un communiqué, le rectorat a indiqué qu'en vue de la rentrée universitaire, les universités franciliennes ont établi "une répartition des places d’accueil sur la base de 7 500" pour l'inscription en Paces. Une capacité qui n'est pas limitée, contrairement à ce qu'affirmait Le Monde. De fait "ce nombre pourra évoluer si nécessaire", a précisé le rectorat.
L'an dernier environ 8 000 lycéens franciliens avaient placé le Paces en tête de leur liste de vœux pour la poursuite de leurs études. Cette année, le rectorat table sur un chiffre similaire. Prenant en compte la réorientation et le redoublement de certains élèves de terminales, le rectorat assure que "les 8 000 demandes évoquées seront in fine moins nombreuses". La première répartition de 7 500 places devrait donc être suffisante mais sera ajustée si nécessaire.
(Avec AFP)
« L’accès au secteur 2 pour tous, meilleur moyen de préserver la convention », juge la nouvelle présidente de Jeunes Médecins
Jeu concours
Internes et jeunes généralistes, gagnez votre place pour le congrès CMGF 2025 et un abonnement au Quotidien !
« Non à une réforme bâclée » : grève des internes le 29 janvier contre la 4e année de médecine générale
Suspension de l’interne de Tours condamné pour agressions sexuelles : décision fin novembre