C’est un éclairage bienvenu pour les aspirants aux études de médecine. Alors que les lycéens ont jusqu’au 13 mars pour formuler leurs vœux sur Parcoursup, le média Thotis, spécialisé dans l’orientation des jeunes, publie son palmarès des 36 facultés de médecine françaises (UFR) en se basant sur les données open data du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche ainsi que sur le programme indicateur de production des établissements de recherche universitaire (IPERU) du Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur.
Au total, cinq critères, avec différents coefficients, ont été pris en compte pour élaborer cette cartographie globale, qui présente forcément des biais : la recherche médicale universitaire en s’appuyant sur le nombre de publications et leur indice d’impact à deux ans (coefficient 2), la sélectivité des deux filières PASS et L.AS sur Parcoursup (coefficient 2), le taux de sélectivité du numerus apertus* (coefficient 0,5) ; le pourcentage de mentions au bac (coefficient 1) et le nombre de boursiers admis sur Parcoursup en PASS et L.AS (coefficient 0,5).
Paris Cité et Paris-Saclay en tête
Sur ces bases, deux universités parisiennes Paris Cité et Paris-Saclay se hissent en tête de ce classement (première et deuxième places) avec des notes globales respectives de 18,09 et 17,92. L’université de Lyon 1 (Claude Bernard) obtient la médaille de bronze avec une moyenne de 17,42.
Toujours selon ce palmarès, suivent la Sorbonne (17,17 de moyenne), Montpellier (17,16) et Toulouse (17,03), au coude-à-coude. En bas du classement, les trois dernières places reviennent à l’Institut catholique de Lille (14,04), l’université de Reims (14,03) et l’université de la Réunion (13,91), avec des moyennes respectables.
Ce classement présente toutefois un tout autre visage lorsqu’il repose uniquement sur le critère du nombre de boursiers admis. Les universités du haut du classement sont celles localisées outre-mer avec la Guyane (premier cycle), la Réunion et les Antilles. L’université corse de Corte (premier cycle), Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et Clermont-Ferrand ferment la marche.
À noter que ce classement présente ses limites puisqu’il ne prend pas en considération les résultats des épreuves de sixième année (épreuves dématérialisées nationales – EDN – et Ecos) qui départagent les étudiants pour les spécialités d’internat, ni le bien-être étudiant ou la qualité des infrastructures. « Par ailleurs, l’égalité des chances ne se résume pas au pourcentage d’étudiants boursiers. Et, l’attractivité des universités sur Parcoursup reste de près ou de loin liée à la densité démographique », peut-on lire.
* Le troisième critère du classement Thotis prend en compte le nombre de candidats en première année de chaque faculté avec le numerus apertus 2025. « Le taux de sélectivité diffère de manière assez importante d’une université à l’autre. Par exemple, la sélectivité de l’Université de Grenoble Alpes en PASS ou L.AS est bien supérieure à celle de l’Institut Catholique de Lille », lit-on.
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