Un tiers des étudiants ont déjà été victimes de violences (physiques, verbales, psychologiques ou sexuelles, ou encore sur les réseaux sociaux), rapporte une étude* réalisée par Opinion Way pour Heyme, alliance de 7 mutuelles dont les deux mutuelles étudiantes, SMEREP et MEP. Dans trois quarts des cas, il s'agit de violences verbales, devant les violences psychologiques (54 %), les violences physiques (32 %) et sexuelles (9 %). Un tiers des jeunes agressés n’en parlent à personne, pour trois raisons principales : l’impression de ne pas avoir été violenté, la honte mais aussi la résignation.
Quant aux violences sur les réseaux sociaux, 26 % des étudiants interrogés déclarent en avoir déjà subi, notamment des injures ou des moqueries (22 %) mais aussi des remarques sur la vie privée avec photos et vidéos dégradantes (11 %).
Un étudiant sur deux a fait l'objet de discriminations de nature diverse : apparence physique (30 %), intégration à un groupe (20 %), origine ethnique (13 %), réussite scolaire (12 %), religion (7 %) et orientation sexuelle ou supposée (6 %).
Du côté des lycéens, un élève sur quatre affirme avoir subi des violences et discriminations. Dans 89 % des cas, il s'agit de violences verbales.
* Étude réalisée auprès de 841 étudiants et 841 lycéens par un questionnaire en ligne entre le 11 avril et 12 mai 2019
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