Les désirs se distinguent des besoins en ce que ces derniers ne sont pas substituables : manger n’étanche pas la soif ni dormir la faim. Les quatre besoins sont ; le boire, le manger, le dormir, l’élimination des déchets organiques. En dehors de l’espace privé, les bars assurent le boire, les restaurants le manger, les toilettes publiques le dernier besoin, mais quid du dormir ? Certes, les hôtels constituent un havre pour le sommeil, mais ne le garantissent pas !
Nous proposons l’installation de dormirants, structures publiques d’accueil, assurant à ses usagers la qualité et la quantité de sommeil nécessaires à la restauration des fonctions endommagées par leur dette de sommeil. Des chambres munies de diffuseurs de 9 méthyl hydroxy benzoate de morphine, substance inerte, sans interaction, ne créant pas de dépendance ni d’accoutumance, sans contre-indication, administrable à partir de seize ans, dispersent, à la commande, un nébulisât, qui dans la minute qui suit, induit un sommeil réparateur, dont la durée fixée par l’usager, varie selon ses besoins.
Un système de vidéo surveillance assure à la fois l’intimité du dormeur et sa sécurité. Un système de repérage électroencéphalographique permet de fixer le profil du sommeil du dormeur afin d’en personnaliser la réparation et de déterminer la durée d’un éventuel séjour. La qualité de la 9m-h-b-d-m, fait l’objet d’un contrôle constant sous la haute autorité de l’H.A.S. Les pathologies connues pour induire des troubles du sommeil, font l’objet d’une prise en charge à cent pour cent, par la C.P.A.M. Des chambres dites de « groviotage » (en référence aux siestons devant un reportage animalier le dimanche après-midi durant lesquelles, les L.D.B-Lendemains De Bringue-, on « groviote » – on fait le gros veau décérébré —) sont à disposition pour les siestes réparatrices.
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