Vous avez consacré dans « Le Généraliste » n°2719 un dossier consacré à ceux qui ont dit non à la ROSP. Moi aussi, j’ai refusé dès le départ l’avenant n°3 de la Convention 2010, ne voulant pas travailler à
«la carotte », mais selon l’éthique professionnelle. Je ne fais pas partie des « vieux » médecins à l’aise pouvant, comme vous l’écrivez dans votre article, se payer ce « luxe ». Mon revenu annuel est de 20 000 euros en BNC, mais je refuse de faire le boulot de la CPAM et ne suis, à ce jour, toujours pas informatisée. Je prends mon temps avec chaque patient - 30 minutes - et préfère faire une médecine de qualité plutôt qu’une médecine de quantité à la chaîne. Je veux éviter, comme disait Jacques Brel, le « Au suivant ! ». Pourtant, avec la loi Touraine, c’est ce qui nous attend !
L’obligation de solidarité territoriale pour les médecins effective « dès septembre », confirme Yannick Neuder
« Les syndicats sont nostalgiques de la médecine de papa », tacle Dominique Voynet, seule médecin ayant voté la loi Garot
Face à un tweet raciste d’un membre de Reconquête, des médecins de l’Oise portent plainte
Prescription des aGLP-1, l’usine à gaz ? Après les médecins, la Fédération des diabétiques affiche son inquiétude