Soyons honnêtes, nous ne serons pas nombreux à regretter 2020. L’année écoulée a été très difficile pour une grande partie de l’humanité. Au point que le magazine Time a osé classer 2020 « pire année de l’histoire ». Sans doute excessif pour qui a connu la guerre, mais significatif pour tous les autres. L’épidémie a tout de même provoqué la mort de plus de 1,6 million de personnes sur la planète, et la France n’a pas été épargnée avec près de 60 000 décès.
Dans l’Hexagone, des milliers de médecins ont été touchés dans leur chair par le coronavirus et au moins une cinquantaine de libéraux, dont la moitié de généralistes en activité, l’ont payé de leur vie. L’épidémie a fait un temps chuter l’activité des médecins de famille, compliqué les prises en charge des patients chroniques et entraîné des retards de soins, des ruptures de parcours ou encore une hausse des troubles psychiques.
Oui, 2020 fut particulièrement difficile, mais il serait regrettable d’oublier les multiples avancées que l’année aura apportées. Au moment de tourner la page de cette annus horribilis et à l’heure où l’espoir revient, porté par l’arrivée des vaccins, Le Généraliste a délibérément choisi de mettre en avant les bonnes nouvelles des douze mois écoulés.
2020 a en effet été notamment l’année du déploiement des CPTS dans les territoires, du boom des téléconsultations, de la hausse des salaires des internes ou de l’obtention de la fin du délai de carence pour les IJ des médecins libéraux, une avancée qui se mettra en place mi-2021.
2020 a aussi été marquée par des notes positives sur le plan médical. Et ironie du sort, c’est peut-être en infectiologie qu’on note les avancées les plus notables, avec le nouveau recul des antibiotiques en ville, l’éradication de la poliomyélite sauvage en Afrique et le remboursement du test HPV pour le dépistage du cancer du col. Même le prix Nobel de médecine a reconnu le succès de la recherche virologique en distinguant trois chercheurs contre l’hépatite C.
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