Alors que le risque d'une pénurie d'électricité et de gaz apparaît de plus en plus probable dans les prochains mois, les Libéraux de santé (LDS)* appellent le gouvernement « à exclure les lieux d’exercice des professionnels (cabinets, officines et laboratoires) des éventuels rationnements ».
Dans leur communiqué, diffusé ce mercredi 7 septembre, le regroupement de syndicats rappelle que le gouvernement « a d'ores et déjà précisé que les hôpitaux, les installations de la défense, les établissements industriels à risque ou les éclairages publics nécessaires pour la sécurité ne seront pas concernés » par les rationnements.
Ils attendent donc que le gouvernement applique, pour eux, la même mesure afin « d'assurer la continuité des soins pendant la période hivernale ».
Un appel à la responsabilité de chacun
« À l’aube d’une période tendue pour l’approvisionnement en énergie, les Libéraux de santé invitent l’ensemble des professionnels à adopter un comportement sobre vis-à-vis de leur consommation d’énergie, et à participer à l’effort collectif pour éviter au maximum les rationnements », concluent-ils.
*Les Libéraux de Santé (LDS) regroupent les 11 principaux syndicats représentatifs de professionnels de santé libéraux : les CDF, la CSMF, la FFMKR, la FNI, la FNO, la FNP, la FSPF, le SDA, le SDB, le SML et le SNAO. Selon le regroupement de syndicats tous « partagent la même vision de l’exercice libéral et de ses valeurs (indépendance, responsabilité, solidarité) ».
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique