Une épidémie de dysenterie sévit dans le Finistère, notamment dans l’arrondissement de Châteaulin. Les habitants auxquels manquaient des soins éclairés jusqu’aux visites récentes faites par des médecins de la marine dans les communes contaminées, s’adressaient volontiers aux sœurs pour avoir des médicaments. Sur une plainte adressée au parquet, celles-ci viennent d’être poursuivies pour exercice illégal de la médecine.
M. Kerdrain, le procureur de la République, a déclaré avoir agi parce qu’il estimait qu’en présence de l’épidémie qui sévissait la sécurité des malades se trouvait compromise par suite du traitement des sœurs. Il estimait aussi qu’une condamnation sévère était nécessaire pour prémunir contre le zèle intempestif des sœurs et donner au jugement un certain retentissement. Finalement, les sœurs ont été condamnées à cent francs d’amende avec la loi Béranger.
(Chronique médicale, janvier 1901)
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