Un homme de 45 ans qui, après une permission, n'avait pas réintégré le centre psychiatrique de Clermont dans l’Oise (photo) dans lequel il était interné, a vraisemblablement tué un sexagénaire à son domicile. L'homme s'est présenté de lui-même à la gendarmerie de Clermont vendredi vers 18H00. "Il s'est présenté de lui-même pour signaler les faits, il a conduit les gendarmes sur place", a indiqué Amélie Cladière, procureure de Senlis.
Selon les premiers éléments de l'enquête, il ne connaissait pas la victime, un homme d'une soixantaine d'années qui habitait le quartier des Sables, à Clermont. Les deux hommes se sont rencontrés pendant la permission de l'auteur présumé des faits, qui devait durer deux heures, entre 10H00 et midi vendredi. Le tueur présumé a utilisé un couteau pris sur place.
Le suspect n'a "pas vraiment donné d'explication", a rapporté la procureure. Après vérification de son état de santé physique et mental, il a été placé en garde à vue. Il sera probablement déféré devant un juge dimanche après-midi, après une nouvelle vérification de la compatibilité de son état de santé .
Cette affaire en rappelle deux autres qui ces dernières années ont suscité une forte émotion, à Grenoble, puis à Marseille, et qui, plusieurs années après les faits, valent encore aujourd’hui à des psychiatres des procédures judiciaires. A chaque fois, la question de la surveillance des patients dangereux ou celle des autorisations de sortie fait débat. Il y a quelques années, cet établissement psychiatrique de l’Oise avait fait l’objet d’un rapport assez critique de l’IGAS.
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