La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a publié aujourd’hui le bilan des déclarations d’activités 2 018 de 1 874 représentants d’intérêts inscrits au répertoire public créé par la loi Sapin II de 2016. Loi dont l’objectif était notamment de rendre l’action des lobbyistes plus transparente.
Ce rapport montre que c’est le Parlement qui est la cible des deux tiers des actions de lobbying (67 %) devant le gouvernement. Et parmi ces actions, celles liées au domaine de la santé figurent en bonne place. En effet, sur les 8387 actions déclarées en 2018, le système de santé et médico-social (4 %) arrive dans les cinq domaines principaux derrière l’agriculture (8 %) et les taxes (4 %) mais devant les PME/TPE (3 %) ou le logement (3 %).
Le type d'action privilégié est l'organisation de discussions informelles ou de réunions en tête à tête (25,5 %), la transmission d'informations et expertises dans un objectif de conviction (24 %), mais aussi les suggestions afin d'influencer la rédaction d'une décision publique (18 %), ou encore une correspondance régulière (courrier, mail…, 14,5 %).
Ces lobbys sont d’abord des sociétés (29 %) devant des organisations professionnelles (25 %) puis des associations et ONG (17,5 %). Viennent ensuite des syndicats (13,5 %), des cabinets de conseil et consultants indépendants (6,5 %) ou encore des chambres consulaires (5 %).
Au sein du gouvernement, trois départements ministériels concentrent près de la moitié des actions de lobbying : Économie et Finances (19 %), Environnement, énergie et mer (15 %) et Matignon (12 %).
(avec AFP)
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique