Autre contrainte à l’installation indirecte, plusieurs députés LR ont également déposé un amendement afin de restreindre dans le temps la possibilité de remplacement. Ceux-ci veulent donc limiter à six ans après la thèse la période autorisée. Une proposition sans intérêt pour le président du syndicat des généralistes remplaçants ReAGJIR, le Dr Yannick Schmitt : « En général les jeunes médecins remplacent trois ans, les remplaçants professionnels cela n'existe pas. »

Anticipant l'offensive parlementaire, les internes de l'Isnar-IMG et les jeunes généralistes de Reagjir avaient respectivement présenté il y a quelques jours des propositions pour améliorer l'accès aux soins tout en préservant la liberté d'installation.

Illustrant la crainte que fait peser cette nouvelle offensive parlementaire, les associations d'étudiants (Anemf), d'internes (Isnar-IMG et Isni) et de jeunes généralistes (Reagjir) ont formulé ce mardi de nouvelles propositions communes (nouveaux maîtres de stage, internats ruraux, guichet unique à l'installation, travail en équipe...) ne laissant la place à « aucune mesure coercitive innefficace et dangeureuse ». « L’accompagnement des projets d’installation des futurs et jeunes médecins demeure primordial pour les aider à faire aboutir leur projet professionnel au cœur des bassins de vie, affirment ces syndicats. Le regroupement des professionnels de santé sur le territoire doit permettre qu’ils y exercent de manière coordonnée et plus efficiente. »

Papier mis à jour mardi 12 mars à 14h30