Cap sur le "testing", mais dans une version plutôt soft... Jeudi, l’Assemblée s’est prononcée en faveur d'une évaluation des pratiques de refus de soins de certains médecins, dans le cadre du projet de loi santé. Alors que le texte prévoyait des "tests" dans les cabinets médicaux à cette fin, les députés ont adopté à l'unanimité un amendement socialiste supprimant cette idée et prévoyant que les conseils nationaux des ordres médicaux pourront utiliser "les moyens qu'ils jugent appropriés" afin de "mesurer l'importance et la nature des pratiques de refus de soins". Des députés de l'opposition s'étaient élevés contre tout "testing", mauvais signal et sorte de "procès d'intention envers les médecins qui sont soumis à des règles de déontologie", selon Jean-Pierre Door (UMP). Son collègue Dominique Tian, qui est notamment président d'une clinique, avait comparé ce "testing" à celui fait pour comparer les chambres d'hôtel... Dans la version finale qui a été votée, on est donc loin de l’Observatoire indépendant, géré notamment par les usagers qui avait été un temps imaginé et que les associations de patients essayaient de pousser.
Refus de soins : exit le "testing", c’est l’Ordre qui sera le gendarme
Publié le 09/04/2015
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail

Crédit photo : SPL/PHANIE
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique