Le gouvernement a donné mercredi le coup d'envoi de "la phase opérationnelle de la réforme territoriale" en désignant sept "préfets préfigurateurs" chargés de proposer d'ici juillet une nouvelle organisation de l'Etat dans les sept grosses régions issues de fusions au 1er janvier prochain : Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Alsace/Lorraine/Champagne-Ardenne, Bourgogne/Franche-Comté, Rhône-Alpes/Auvergne, Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées, Aquitaine/Poitou-Charentes/Limousin et Normandie. Ont été désignés "préfets préfigurateurs", par le Premier ministre, ceux des régions Alsace, Aquitaine, Bourgogne, Midi-Pyrénées, Haute-Normandie, Nord-Pas-de-Calais et Rhône-Alpes. En même temps ont été nommés neuf "recteurs coordonnateurs" d'académies et sept directeurs généraux "préfigurateurs" des Agences régionales de santé (ARS).
Tous ont pour mission d'"élaborer un projet d'organisation régionale" des administrations par "le dialogue avec les élus et la concertation avec les organisations syndicales". Cela ne préjuge pas, assure-t-on au gouvernement du choix des capitales, mais sans doute du choix des patrons des ARS de ces sept régions...
Les ARS préfigurateurs sont en effet ceux de Lorraine (Claude d’Harcourt, qui fut auparavant ARS de Haute-Normandie), Aquitaine (Michel Laforcade, qui fut auparavant ARS du Limousin), Rhône Alpes (Véronique Wallon qui fut en charge d’un groupe de concertation sur la loi de santé), Bourgogne (Christophe Lannelongue, un IGAS, ancien du cabinet Touraine), Midi-Pyrénnées (Monique Cavalier, ex patronne de l’ARS Bourgogne jusqu’en 2012), Basse-Normandie (Monique Ricomes, une directrice d’hôpital, ex-secrétaire générale de l’AP-HP), Nord-pas-de-Calais (le cardiologue et ancien Directeur Général de la Santé, Jean-Yves Grall).
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